L’incertitude géopolitique dans différentes régions du monde comme dans la « Vieille Europe » ou sur le continent africain, les tensions Chine/États-Unis ou encore la guerre en Ukraine, avec leurs effets inflationnistes sur les prix des matières premières, ont accentué la dimension sociale des risques pesant sur nos sociétés et sur les entreprises, que ce soit en France ou à l’étranger.
A cet égard, les rapports annuels du WEF placent d’ailleurs depuis quelques années déjà les crises alimentaires et les fractures sociales dans leur top 5 des risques mondiaux à court et à moyen terme. Nous l’avons constaté en France avec le mouvement des gilets jaunes dès fin 2018, au Chili en 2019, en Afrique du Sud, en Haïti ou au Pérou plus récemment, où il a suffi d’une « goutte qui fait déborder le vase » (hausse du prix de l’essence, du ticket de métro, etc.) pour déclencher des émeutes et des mouvements populaires. La crise sanitaire de la Covid-19 associée aux dérèglements climatiques n’a fait que révéler davantage cette crise économique et sociale déjà en marche (cf. Sri Lanka, Pakistan, Ghana).
Cette année 2023 sera très observée par les agents économiques, notamment en Afrique avec une actualité dense et pas moins de sept élections présidentielles en cours ou à venir. La France, exposée à une défiance croissante, pourrait voir ses intérêts et ses grandes enseignes, présentes principalement en Afrique de l’Ouest, de nouveau être visés par des manifestants pointant leurs responsabilités dans la crise qui les frappe. Ce fut le cas au Sénégal en 2021, au Burkina Faso et au Mali en 2022, par exemple, et cela semble encore être de nouveau le cas actuellement au Sénégal (événements de mars 2023 à Mbour et Dakar autour du procès d’Ousmane Sonko). Enfin, la menace terroriste continue de peser lourdement sur de nombreuses régions du Sahel duquel la force Barkhane s’est peu à peu retirée ou de la Corne de l’Afrique.
Beazley est un leader du marché des solutions d’assurance créatives pour les actifs exposés aux attaques terroristes et aux violences politiques. Forts de notre expérience et à la lumière de plusieurs facteurs observés lors des derniers renouvellements, tels que l’abandon/la restriction des extensions violences politiques dans les contrats dommages et l’insuffisance de capacité sur certains marchés, nous considérons que notre rôle, en tant qu’assureur de spécialités, consiste à soutenir nos clients et leurs courtiers pour gérer les risques dans un monde en perpétuelle évolution. Les équipes spécialisées de Beazley à Paris souhaitent accompagner au mieux leurs clients, leurs courtiers et les entreprises, dans ces domaines aussi complexes et volatils que les risques de terrorisme et de violences politiques.
Souscripteur - Risques politiques, Crédit, Terrorisme
La refonte de notre texte violences politiques et terrorisme en français et sous loi française.