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Quel est le lien entre un chapeau melon et un film alimentaire ?

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Avant le 19ᵉ siècle, les couvre-chefs avaient du mal à garder la tête haute. Les bonnets de fourrure se portaient de travers, les chapeaux en tissu s’affaissaient tristement. Puis vint une révolution discrète mais décisive : l’usage du mercure pour raidir la laine. Grâce à cette innovation chimique, les chapeaux prirent de l’allure — galbés, élégants, structurés. Le fameux chapeau melon devint l’emblème du gentleman urbain

Mais derrière cette élégance se cachait un drame silencieux. Les chapeliers, exposés quotidiennement aux vapeurs de mercure, payaient le prix fort. Le premier cas de ce qu’on appellera plus tard la “maladie du chapelier fou” (ou éréthisme mercuriel) fut recensé en 1829 à Saint-Pétersbourg. En 1860, le médecin américain J. Addison Freeman décrivait des symptômes alarmants : tremblements, irritabilité, timidité excessive, pertes de mémoire… et même hallucinations.

Ce n’est donc pas un hasard si le Chapelier fou d’Alice au pays des merveilles, imaginé par Lewis Carroll, clamait avoir “cru jusqu’à six choses impossibles avant le petit déjeuner.” Une fantaisie littéraire inspirée d’une réalité toxique.

  • Les parallèles sont nombreux

    Les parallèles avec le mercure du 19ᵉ siècle sont troublants. Aujourd’hui, ce sont les PFAS — substances per- et polyfluoroalkyles — qui suscitent l’inquiétude. Ce groupe de plus de 15 000 composés chimiques synthétiques est utilisé depuis les années 1940 dans une multitude de produits du quotidien : films plastiques, poêles antiadhésives, équipements de plein air, cosmétiques… Leur succès repose sur des propriétés remarquables : résistance à l’eau, à l’huile et à la chaleur.

    Mais ces avantages ont un revers. Les PFAS sont surnommés "polluants éternels" car ils se décomposent extrêmement lentement. Ils s’accumulent dans l’environnement — et dans les organismes vivants — au fil du temps, posant des risques sanitaires et écologiques encore mal maîtrisés.

    Comme le mercure autrefois, les PFAS illustrent comment une innovation chimique peut transformer des industries… tout en laissant derrière elle une empreinte invisible mais persistante

  • Réparer les dégâts 

    Contrairement aux chapeliers du 19ᵉ siècle, les consommateurs d’aujourd’hui sont mieux informés et plus exigeants. Ils réclament des produits sûrs, des pratiques responsables et des mesures concrètes face aux risques sanitaires. Résultat : les entreprises, tous secteurs confondus, doivent composer avec une surveillance réglementaire renforcée, une hausse des litiges potentiels et des enjeux réputationnels majeurs.

    Face à cette réalité, les conseils d’administration n’ont plus le luxe de l’ignorance. Les substances chimiques omniprésentes dans notre quotidien exigent une réponse stratégique. C’est ici que l’assurance joue un rôle clé : en aidant les entreprises à identifier, quantifier et gérer les risques liés à l’environnement et à la santé publique.

    En adoptant une posture proactive et en restant vigilantes face aux menaces émergentes, les entreprises peuvent non seulement limiter les dommages, mais aussi renforcer leur résilience.

Nos produits

Nous offrons une large gamme de produits pour les entreprises, grandes et petites, en nous concentrant sur les domaines principaux de la santé et de l'environnement.