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Mise en lumière sur

Les risques de Direction 2024

Vue globale et sectorielle Rôle de l'assurance S'inscrire pour en savoir plus

De l'interruption des activités à la hausse persistante des risques liés à l'emploi, nous vous proposons un aperçu des préoccupations des chefs d'entreprise du monde entier.

Dans ce premier numéro d'une série, nous nous intéressons à l'évolution des préoccupations et la perception des chefs d'entreprise face aux risques en conseil d’administration. En effet, 42% des dirigeants mondiaux estiment qu'ils évoluent actuellement dans un environnement à haut risque, contre 31% en 2023 [i].

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Les principaux enseignements

Pour les courtiers

La nature des réclamations D&O évolue - elle ne porte plus uniquement sur les erreurs comptables et les pertes de revenus. Si une entreprise réagit mal à une cyberattaque ou à une interruption d'activité d'un tiers, comme l'incident Crowdstrike récent, ou si elle constate une augmentation des coûts lorsqu'elle tente de réduire son empreinte carbone, il est de plus en plus probable que les investisseurs demandent à être indemnisés. La préparation étant la clé de la résilience, il est essentiel d'informer les entreprises sur les menaces émergentes en matière de responsabilité des administrateurs et des dirigeants et d'adapter leur couverture en conséquence.

Patchwork réglementaire international -les entreprises opérant dans plusieurs juridictions ont besoin de solutions d'assurance complètes pour soutenir leurs risques localement sur chaque marché. Les principales menaces devenant de plus en plus globales par nature, il est essentiel de disposer d'une couverture sur mesure qui corresponde aux empreintes organisationnelles et régionales et s'aligne sur les menaces auxquelles elles sont confrontées. Les chefs d'entreprise doivent connaître la couverture des programmes mondiaux et comprendre les avantages potentiels de ces polices sur mesure.

Maladies de la main-d'œuvre - un éventail de plus en plus large de risques patronaux préoccupe les chefs d'entreprise. Aujourd'hui, ils sont confrontés à des menaces diverses, telles que les menaces que représentent les tribunaux du travail très médiatisés, ou à la montée en puissance de IA au travers de logiciels de recrutement. Ou bien encore la préoccupations relatives aux préjugés (un débat de plus en plus polarisé sur la diversité, l'équité et l'inclusion (DEI)), ainsi que les nouvelles réglementations, le télétravail et toutes les attentes changeantes de la génération Z. Par conséquent, les entreprises ont besoin d'une couverture complète de la responsabilité civile des pratiques d'emploi (EPL), associée à des conseils sur la meilleure façon de relever les défis des employeurs d'aujourd'hui. Les courtiers peuvent jouer un rôle important en aidant les dirigeants à rester attentifs à la complexité et à l'évolution du paysage des risques liés aux employeurs.
Pour les entreprises

L'interconnectivité crée de longues tentacules - En s'appuyant sur des fournisseurs tiers, de nombreuses entreprises se retrouvent dangereusement exposées à une multitude de risques externes. La chaîne d'approvisionnement d'une entreprise peut être affectée par une multitude d'événements externes, ce qui entraîne souvent des pertes financières et des problèmes de réputation. Pour protéger les opérations et rassurer les investisseurs, il est essentiel d'examiner les relations existantes avec les fournisseurs et les entreprises partenaires afin de déterminer les maillons faibles de la chaîne et de mettre en place des plans d'urgence en cas de besoin.

Le risque de réputation ne doit pas être négligé - La manière dont les entreprises réagissent à un problème, qu'il soit spécifique à leurs propres activités ou plus éloigné, peut avoir un impact significatif et durable sur leur marque et leur réputation. Alors que les entreprises subissent de plus en plus la pression des militants pour prendre position sur des questions politiques et sociales, il est important qu'elles ne s'aliènent pas une partie de leur clientèle.

La réglementation peut être un catalyseur et un inhibiteur - Il est de plus en plus difficile de faire face à un fardeau réglementaire croissant, en particulier dans les domaines de l'environnement, de la société et de la gouvernance d’entreprise (ESG) ainsi que de l'intelligence artificielle (IA). Il est difficile de s'y retrouver dans les nouvelles réglementations, où les régulateurs imposent des exigences toujours plus strictes en matière de reporting. Les entreprises opérant dans plusieurs juridictions, peuvent se retrouver à devoir faire face à des exigences opposées, et sont ainsi les plus exposées. Dans un environnement réglementaire qui évolue rapidement, il est crucial d'être prêt à s'adapter rapidement aux nouvelles législations et directives.

Principales conclusions de notre étude Risk & Resilience Direction d’entreprise

Les chefs d'entreprise mondiaux nous ont dit :

42%

Considèrent qu'elles opèrent actuellement dans un environnement à haut risque (contre 31% l'année dernière[i]) et pourtant, étonnamment, 81% se sentent résilientes[ii] face au risque (en baisse par rapport à 84% en 2023[i]).
23%

des entreprises ont cité le risque employeur comme la plus grande menace à laquelle elles sont confrontées cette année (plus que tout autre risque d'entreprise), un chiffre en hausse (18% en 2022) [iii].
26%

prévoient de revoir leur politique d'embauche pour favoriser la diversité et l'inclusion au sein de leurs effectifs (contre 36 % en 2023[i]).
23%

ont déclaré qu'ils prévoyaient de reconfigurer leur modèle d'entreprise pour améliorer la résilience.
24%

prévoient que l'incapacité à se conformer aux nouvelles exigences liées à l'ESG sera la plus grande menace à laquelle ils seront confrontés en 2025[iv], et 26% ne se sentent pas préparés[v] à anticiper ce risque ni à y répondre.
20%

classent les atteintes à la réputation et le risque qu'une décision d'un administrateur ou d'une entreprise porte atteinte à la valeur de la marque et à la confiance des clients, comme leur principal risque commercial (contre 17 % en 2023[i]), et un quart (25 %) ne se sent pas préparé[v] à gérer ce risque (contre 28 % en 2023[i]).

De l’IA aux chocs boursiers, le paysage des risques pour les conseils d'administration continue de se modifier.

Les changements technologiques, stimulés par l'intelligence artificielle (IA), créent des risques offensifs et défensifs. La volatilité des marchés boursiers et l'incertitude politique ont incité certains investisseurs à marquer une pause, alors que les banquiers centraux préparent leur prochaine action. Par ailleurs, le risque réglementaire ne cesse d’engendrer de nouveaux défis aux entreprises qui tentent de se conformer aux règles et aux cadres juridiques asymétriques d'une juridiction à l'autre. Parallèlement à ce paysage de risques en augmentation, les chefs d'entreprise sont confrontés à une surveillance accrue de la part du public, des régulateurs et des médias.
Qu'est-ce que cela signifie pour les entreprises et leur responsabilité civile face à un éventail croissant de risques ?

De nombreuses entreprises multinationales limitent leur présence mondiale pour se rapprocher de leur domicile : certaines envisagent de déplacer les matériaux de la chaîne d'approvisionnement, et d'autres semblent avoir un angle mort en ce qui concerne la chaîne d'approvisionnement et le risque de réputation.

Aujourd'hui, nous voyons des poursuites judiciaires intentées pour un éventail beaucoup plus large de raisons, qu'elles soient liées à des cyberattaques, à l'emploi ou à des questions ESG. Par ailleurs, les réclamations en matière de D&O ne découlent plus uniquement d'une mauvaise gestion des performances financières, mais de tout ce qui peut être considéré comme réduisant la valeur d'une marque.

Le rôle de l'assurance

Les entrepreneurs et les chefs d'entreprise se sentent dépassés et pour cause… L'éventail des risques qu'ils doivent prendre en compte et auxquels ils doivent réagir s'élargit à une vitesse alarmante.

Le paysage des risques est également multiforme, complexe et interconnecté. L'action et l'inaction peuvent toutes deux avoir des conséquences négatives.
Aujourd'hui, les conseils d'administration doivent reconnaître qu'en raison du grand nombre de points de vue et de questions contradictoires, chacune de leurs actions risque d'aliéner une partie de leurs parties prenantes. Pour compliquer le tableau, les risques classiques de responsabilité des administrateurs et des dirigeants sont toujours d'actualité. Les menaces telle qu’une éventuelle récession, une faillite et une inflation imminente sont belles et bien présentes et, sans doute en augmentation.
L'assurance est considérée comme un moyen de conserver ou d'améliorer la résilience avec près d'un chef d'entreprise sur quatre (24%), au niveau mondial, qui prévoient d'explorer les options d'assurance incluant la gestion des risques et des crises. Cela reflète l'étendue des risques et la profondeur de l'offre d'assurance vers laquelle les entreprises gravitent de plus en plus.
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Principaux enseignements

Les principaux enseignements

Pour les courtiers

La nature des réclamations D&O évolue - elle ne porte plus uniquement sur les erreurs comptables et les pertes de revenus. Si une entreprise réagit mal à une cyberattaque ou à une interruption d'activité d'un tiers, comme l'incident Crowdstrike récent, ou si elle constate une augmentation des coûts lorsqu'elle tente de réduire son empreinte carbone, il est de plus en plus probable que les investisseurs demandent à être indemnisés. La préparation étant la clé de la résilience, il est essentiel d'informer les entreprises sur les menaces émergentes en matière de responsabilité des administrateurs et des dirigeants et d'adapter leur couverture en conséquence.

Patchwork réglementaire international -les entreprises opérant dans plusieurs juridictions ont besoin de solutions d'assurance complètes pour soutenir leurs risques localement sur chaque marché. Les principales menaces devenant de plus en plus globales par nature, il est essentiel de disposer d'une couverture sur mesure qui corresponde aux empreintes organisationnelles et régionales et s'aligne sur les menaces auxquelles elles sont confrontées. Les chefs d'entreprise doivent connaître la couverture des programmes mondiaux et comprendre les avantages potentiels de ces polices sur mesure.

Maladies de la main-d'œuvre - un éventail de plus en plus large de risques patronaux préoccupe les chefs d'entreprise. Aujourd'hui, ils sont confrontés à des menaces diverses, telles que les menaces que représentent les tribunaux du travail très médiatisés, ou à la montée en puissance de IA au travers de logiciels de recrutement. Ou bien encore la préoccupations relatives aux préjugés (un débat de plus en plus polarisé sur la diversité, l'équité et l'inclusion (DEI)), ainsi que les nouvelles réglementations, le télétravail et toutes les attentes changeantes de la génération Z. Par conséquent, les entreprises ont besoin d'une couverture complète de la responsabilité civile des pratiques d'emploi (EPL), associée à des conseils sur la meilleure façon de relever les défis des employeurs d'aujourd'hui. Les courtiers peuvent jouer un rôle important en aidant les dirigeants à rester attentifs à la complexité et à l'évolution du paysage des risques liés aux employeurs.
Pour les entreprises

L'interconnectivité crée de longues tentacules - En s'appuyant sur des fournisseurs tiers, de nombreuses entreprises se retrouvent dangereusement exposées à une multitude de risques externes. La chaîne d'approvisionnement d'une entreprise peut être affectée par une multitude d'événements externes, ce qui entraîne souvent des pertes financières et des problèmes de réputation. Pour protéger les opérations et rassurer les investisseurs, il est essentiel d'examiner les relations existantes avec les fournisseurs et les entreprises partenaires afin de déterminer les maillons faibles de la chaîne et de mettre en place des plans d'urgence en cas de besoin.

Le risque de réputation ne doit pas être négligé - La manière dont les entreprises réagissent à un problème, qu'il soit spécifique à leurs propres activités ou plus éloigné, peut avoir un impact significatif et durable sur leur marque et leur réputation. Alors que les entreprises subissent de plus en plus la pression des militants pour prendre position sur des questions politiques et sociales, il est important qu'elles ne s'aliènent pas une partie de leur clientèle.

La réglementation peut être un catalyseur et un inhibiteur - Il est de plus en plus difficile de faire face à un fardeau réglementaire croissant, en particulier dans les domaines de l'environnement, de la société et de la gouvernance d’entreprise (ESG) ainsi que de l'intelligence artificielle (IA). Il est difficile de s'y retrouver dans les nouvelles réglementations, où les régulateurs imposent des exigences toujours plus strictes en matière de reporting. Les entreprises opérant dans plusieurs juridictions, peuvent se retrouver à devoir faire face à des exigences opposées, et sont ainsi les plus exposées. Dans un environnement réglementaire qui évolue rapidement, il est crucial d'être prêt à s'adapter rapidement aux nouvelles législations et directives.

Principales conclusions de notre étude

Principales conclusions de notre étude Risk & Resilience Direction d’entreprise

Les chefs d'entreprise mondiaux nous ont dit :

42%

Considèrent qu'elles opèrent actuellement dans un environnement à haut risque (contre 31% l'année dernière[i]) et pourtant, étonnamment, 81% se sentent résilientes[ii] face au risque (en baisse par rapport à 84% en 2023[i]).
23%

des entreprises ont cité le risque employeur comme la plus grande menace à laquelle elles sont confrontées cette année (plus que tout autre risque d'entreprise), un chiffre en hausse (18% en 2022) [iii].
26%

prévoient de revoir leur politique d'embauche pour favoriser la diversité et l'inclusion au sein de leurs effectifs (contre 36 % en 2023[i]).
23%

ont déclaré qu'ils prévoyaient de reconfigurer leur modèle d'entreprise pour améliorer la résilience.
24%

prévoient que l'incapacité à se conformer aux nouvelles exigences liées à l'ESG sera la plus grande menace à laquelle ils seront confrontés en 2025[iv], et 26% ne se sentent pas préparés[v] à anticiper ce risque ni à y répondre.
20%

classent les atteintes à la réputation et le risque qu'une décision d'un administrateur ou d'une entreprise porte atteinte à la valeur de la marque et à la confiance des clients, comme leur principal risque commercial (contre 17 % en 2023[i]), et un quart (25 %) ne se sent pas préparé[v] à gérer ce risque (contre 28 % en 2023[i]).

De l'IA aux chocs boursiers

De l’IA aux chocs boursiers, le paysage des risques pour les conseils d'administration continue de se modifier.

Les changements technologiques, stimulés par l'intelligence artificielle (IA), créent des risques offensifs et défensifs. La volatilité des marchés boursiers et l'incertitude politique ont incité certains investisseurs à marquer une pause, alors que les banquiers centraux préparent leur prochaine action. Par ailleurs, le risque réglementaire ne cesse d’engendrer de nouveaux défis aux entreprises qui tentent de se conformer aux règles et aux cadres juridiques asymétriques d'une juridiction à l'autre. Parallèlement à ce paysage de risques en augmentation, les chefs d'entreprise sont confrontés à une surveillance accrue de la part du public, des régulateurs et des médias.
Qu'est-ce que cela signifie pour les entreprises et leur responsabilité civile face à un éventail croissant de risques ?

De nombreuses entreprises multinationales limitent leur présence mondiale pour se rapprocher de leur domicile : certaines envisagent de déplacer les matériaux de la chaîne d'approvisionnement, et d'autres semblent avoir un angle mort en ce qui concerne la chaîne d'approvisionnement et le risque de réputation.

Aujourd'hui, nous voyons des poursuites judiciaires intentées pour un éventail beaucoup plus large de raisons, qu'elles soient liées à des cyberattaques, à l'emploi ou à des questions ESG. Par ailleurs, les réclamations en matière de D&O ne découlent plus uniquement d'une mauvaise gestion des performances financières, mais de tout ce qui peut être considéré comme réduisant la valeur d'une marque.

Le rôle de l'assurance

Préoccupation par industries

Comment les industries se préparent

Méthodologie

[i] La recherche de 2023 a été entreprise en janvier auprès de 2 000 cadres basés au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et à Singapour, de tailles diverses, opérant dans 9 grands secteurs industriels avec des activités internationales.
[ii] réponses « très » et « modéré » combinées.
Ce chiffre est basé sur une étude réalisée en janvier 2022 auprès de 2 000 cadres d'entreprises basées au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et à Singapour, de tailles diverses, opérant dans 10 grands secteurs industriels avec des activités internationales.
[iv] L’enquête de cette année a été menée entre le 5 janvier 2024 et le 15 janvier 2024 auprès de 3 500 dirigeants basés au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, à Singapour, en France, en Allemagne et en Espagne, de tailles diverses, opérant dans 9 grands secteurs d’activité avec des opérations internationales.
[v] réponses « Pas très bien » et « pas du tout » combinées.

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Pour les courtiers

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Les chefs d'entreprise mondiaux nous ont dit :

42%

23%

26%

23%

24%

20%

De l’IA aux chocs boursiers, le paysage des risques pour les conseils d'administration continue de se modifier.

Le rôle de l'assurance

Les principaux enseignements

Pour les courtiers

Pour les entreprises

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Les chefs d'entreprise mondiaux nous ont dit :

42%

23%

26%

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24%

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De l’IA aux chocs boursiers, le paysage des risques pour les conseils d'administration continue de se modifier.

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