Flair émotionnel : Agitation et remous dans une année électorale exceptionnelle
Flair émotionnel: Agitation et remous dans une année électorale exceptionnelle
Alimentée par les médias sociaux et la désinformation, l’année 2024 pourrait devenir un baromètre de la polarisation politique qui se manifeste, à des degrés divers, et dans le monde entier. La gauche et la droite s’éloignent l’une de l’autre, et leurs partisans sont de moins en moins enclins à comprendre le point de vue de l’autre camp.
Lorsque ces groupes s’affrontent dans les isoloirs, les extrêmes, eux, peuvent chercher à recourir à la violence pour influencer, intimider ou attaquer si les résultats ne vont pas dans leur sens. Dans ce contexte, la menace de violence politique, déjà élevée, s’accentue.
À l’heure actuelle, les chefs d’entreprise se sentent préoccupés par leur environnement opérationnel, 36 % d’entre eux déclarant qu’ils opèrent dans un environnement à haut risque, contre 31 % l’année dernière. Ce pic reflète la volatilité de l’environnement macroéconomique et géopolitique, démontrant la nécessité pour les entreprises de toutes tailles d’accroître leur préparation aux risques. Leurs craintes ne sont pas infondées, puisqu’on a déjà assisté, ces dernières années, à des violences politiques à l’occasion d’élections polarisées.
Se tourner vers le passé pour prédire l’avenir
Bien qu’il soit difficile de prédire exactement où les tensions peuvent dégénérer, l’histoire est un guide important, car un électorat polarisé a déjà engendré des turbulences politiques. Il est inquiétant de constater qu’en dépit de la volatilité des risques et de la menace accrue de violence politique, un quart (25 %) des chefs d’entreprise ne se sentent pas préparés à faire face à ces menaces. Compte tenu des risques, les entreprises devraient considérer une couverture contre les dommages matériels et les interruptions d’activité.
«S’il est difficile de prédire ce qui va se passer à l’occasion d’une élection donnée, il faut toujours se tourner vers le passé. Ignorer le passé est à vos risques et périls.»
Alex Hill Responsable Indemnisation Risques politiques, Violences politiques et terrorisme, Beazley
Compte tenu des événements qui ont suivi l’élection présidentielle américaine de 2020, celle de cette année, opposant les mêmes protagonistes Biden et Trump, devrait être tout aussi disputée et conflictuelle, le débat entre les camps ayant déjà commencer à s’intensifier.
Si Donald Trump est battu, les allégations de fraude électorale pourraient refaire surface, avec, potentiellement, encore plus de véhémence. Il est donc possible que d’autres attaques soient lancées contre les propriétés du gouvernement, comme le Capitole, les bureaux de vote, les bâtiments municipaux et autres biens du gouvernement, notamment les palais de justice et les prisons. Le commerce de détail est également dans la ligne de mire lorsque les émeutes se transforment en pillages, ce qui peut entraîner des pertes considérables pour les magasins.2
Les entreprises situées à proximité de bâtiments publics peuvent être affectées par les émeutes et la violence politique. Pour ces entreprises, il est essentiel d’envisager d’une assurance adéquate pour survivre dans le climat géopolitique actuel."
Lucy Straker
Responsable du département Terrorisme et Violences Politiques, et du département
Naviguer dans l’incertitude
La menace de dommages liés à la violence politique devrait rester élevée, 29 % des personnes interrogées dans le cadre de notre enquête jugeant ce risque élevé pour 2025 et un quart des chefs d’entreprise ne se sentant pas prêts à faire face à ce défi aujourd’hui.
C’est précisément à ce stade que l’assurance spécialisée peut intervenir. Alors que les nations sont confrontées à la volatilité, le besoin d’une couverture plus spécialisée et autonome augmente pour les dommages causés par les émeutes, les grèves et les troubles civils. Les clients s’éloignent de la couverture du terrorisme et recherchent une couverture contre un éventail plus large de risques. Cependant, la couverture sera plus difficile à trouver et beaucoup plus chère au fur et à mesure que les entreprises essaieront de se protéger.
Les entreprises devront démontrer qu’elles ont mis en place des programmes de gestion des risques dans un contexte où l’appétit des fournisseurs de capacité est limité.
Le message est clair : le risque s’intensifie, il faut donc agir maintenant, et mettre en œuvre des plans de réduction des risques.
Les informations contenues dans le présent document sont destinées à être des informations générales sur la gestion des risques. Ces informations sont mises à disposition mais à aucun moment Beazley ne fournit des services ou des conseils juridiques. Elles ne doivent pas être interprétées ou considérées comme des conseils juridiques et ne sont pas destinées à remplacer une consultation avec un avocat. Beazley n'a pas examiné et/ou n'a pas eu accès aux circonstances particulières, aux besoins, aux contrats et/ou aux opérations des parties ayant accès à ce document. Il pourrait y avoir des problèmes spécifiques en vertu de la loi applicable, ou liés aux circonstances particulières de vos contrats ou opérations, pour lesquels vous pourriez souhaiter l'aide d'un avocat. Bien que des soins considérés comme raisonnables aient été pris pour préparer les informations contenues dans ce document, Beazley n'acceptera aucune responsabilité pour les erreurs que le document pourrait contenir ou pour les pertes prétendument attribuables à ces informations. BZCP050.
Les entreprises situées à proximité de bâtiments publics peuvent être affectées par les émeutes et la violence politique. Pour ces entreprises, il est essentiel d’envisager d’une assurance adéquate pour survivre dans le climat géopolitique actuel."
